Les attitudes des parents, enseignants, communautés et journalistes avec les enfants “microbes” (membres de gangs de jeunes) ont changé positivement dans les districts d’Abidjan et Yopougon où Interpeace et Indigo Côte d’Ivoire sont actifs. Le narratif autour de ces enfants est devenu plus humanisé et moins stigmatisant. Le changement est une avancée importante étant donné les tensions violentes grandissantes autour des “microbes” depuis la fin de la crise post-électorale. Il a été attaint progressivement en 2018 grâce aux efforts durables dans l’établissement de la confiance, le dialogue et le soutien individuel de l’équipe d’Indigo Côte d’Ivoire pour les différents groups ciblés. Tout au long de 2016 et 2018, Interpeace and Indigo ont réussi à aboutir à une compréhension plus large des “microbes” à tous les niveaux (communauté, institutions, académique et médias) au travers du travail politique et de recherche. Pour étendre ce changement positif, ils ont appelé les journalistes à soutenir celui-ci au travers du contenu de leurs médias, augmentant la portée de cette question auprès d’une audience plus importante. Indigo a aussi dialogué avec des acteurs communautaires locaux qui ont été volontaires pour soutenir la réintégration sociale des membres de gangs de jeunes, garantissant une appropriation et une durabilité locales de ces processus de changements sociaux.